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Juillet 2014

 

Une descendance PUGET

Anne Chabot & Pierre Puget

Armories de la ville d’Aix-en-Provence. J.S. Pitton 1666.

« D'Or aux quatre pals de Gueules ; au chef tiercé en pal : au premier d'Argent à la croix potencée d'Or cantonnée de quatre croisettes du même, au deuxième d'Azur semé de fleurs de lys d'Or brisé en chef d'un lambel de cinq pendants de Gueules,

au troisième d'Azur semé de fleurs de lys d'Or à la bordure de Gueules ».

 

 

     Les nombreux descendants de la famille Puget, tous artisans ou commerçants, sont implantés dans la belle cité d’Aix-en-Provence depuis plusieurs décennies. Pierre Noé Puget, l’un des fils d’un marchand Aixois prénommé Antoine, y est baptisé le 27 février 1676 en l’église Sainte-Madeleine. Il portera, comme il était de coutume, les prénoms de son parrain Pierre Noé Loeuillet.

Le Maître perruquier « Pierre Noé », dont le prénom se transformera en « Pierre Noël » dans son acte de mariage en date du 31 janvier 1708, épouse en premières noces Thérèse Michel. L’union est consacrée en l’église Sainte-Madeleine d’Aix.

Trois ans plus tard, le 11 février 1711, Pierre, devenu veuf, convole en secondes noces avec Anne Gabrielle Chabot, petite-fille du Chevalier Louis d’Arcussia et d’ Honorade Rebufat ; les parents de l’épouse, Louis et Marguerite Darcussy, sont tous deux présents et consentants au mariage. Sont témoins : Joachim Portanier, Jean-Baptiste Saint-Martin, le sieur Guigues et Barthélémy Chave.

 Les épousailles ont,

elles aussi, lieu en l’église

Sainte-Madeleine d’Aix-en-Provence.

Cette église paroissiale sera désormais le lieu de baptême des neuf enfants qui naîtront de la seconde union avec Anne Chabot.

" La Madeleine "

Mars 2015 cliché aimablement confié par Pauline D.

       Église paroissiale Sainte-Madeleine

 « […] Celle-ci fut reconstruite en 1691,

telle que nous la voyons aujourd'hui,

et ne fut entièrement terminée qu'en 1703

assurément la plus belle église moderne de cette ville

et même de tout le département […] ». Roux Alphéran.

 

      Place des Prêcheurs anciennement appelée Place des Jacobins :

 Durant des siècles, ce lieu fut le théâtre des toutes les abominations que l’Homme est capable de commettre.

 L'endroit des exécutions « en place publique » : une potence pour les pendaisons, un billot assorti d'une hache pour les décapitations et un bûcher pour l’incinération des corps des suppliciés y étaient dressés. Bien sinistre attirail destiné à donner la mort aux malheureux condamnés dont les corps - ou « morceaux » d'entre eux - devaient se balancer au bout de la corde, ballotant et s’égouttant des jours durant : une « vitrine » d’exposition de cadavres dont la mise à mort pouvait tout aussi bien avoir eu lieu en d’autres places… Macabre leçon de dissuasion ! Pour autant, ce spectacle guère ragoûtant remportait un vif succès, la foule des badauds se massait autour des cadavres en putréfaction : " promenade incontournable " pour les Aixois de cette époque…

Quelques corps sans vie de personnages célèbres ont fait l’objet de ce voyeurisme qui nous paraît aujourd’hui révoltant et ignoble. Fort heureusement ces pratiques cruelles et inhumaines font partie d’un passé que l’on espère définitivement révolu.

Le cadavre d’Antoine de Richieu, chef militaire des réformés qui avait eu la fort mauvaise idée d’embrasser le protestantisme, fut pendu au gibet de la Place des Prêcheurs. Il avait été préalablement et férocement massacré par le peuple à Draguignan, sa dépouille transportée jusqu’à Aix « dans du sel » fut exhibée sur cette place : tout à fait dissuasif. Un autre personnage célébrissime, s’il en est, fut pareillement la victime de ces pratiques hors d’âge : le Marquis de Sade reconnu coupable de sodomie fut décapité à la hache Place des Prêcheurs, son corps brulé et ses cendres jetées au vent…

 Actes reproduits ont été capturés sur le site des AD. 13

 

Crazy Little Thing Called Love
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