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Louis d'ARCUSSIA d'ESPARRON
Chevalier de Malte
[1613 - 1667]
Sa destinée et sa descendance.
Des enquêtes et articles inédits.
Un travail personnel dévoilant des personnages liés à​
La Provence
La Moutonne 1936 - E.C. BENEZIT .
Journal des Recherches
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Novembre 2012.
J'entreprends les recherches sur la branche ascendante de mon arrière-grand-mère paternelle, Victorine, Louise Aiguier, née en 1880 dans le Var, à La Crau, hameau de La Moutonne. Je ne rencontre alors aucune difficulté particulière : beaucoup de registres sont numérisés et accessibles sur le site des archives départementales du Var. Je souhaite aussi, ici, saluer le travail considérable des bénévoles des associations généalogiques. L’ensemble de toutes ces données rendues disponibles sur la toile facilite, sans l'ombre d'un doute, le travail des généalogistes amateurs.
vers 1900
La Crau le 24.01.1880 AD Var
Carte de Cassini Géoportail
1908
1908
Emblème du village Crée et réalisé par Francis Augias descendant direct de Louise Aiguier
Toutefois, lister les patronymes et collectionner les dates - pour « faire du chiffre » puis publier sur les sites de généalogie une collection impressionnante d’individus - reste cependant, un travail qui, bien que nécessaire, s’éloigne de mon objectif.
Ce qui est passionnant, me semble-t-il, est de tenter de donner une épaisseur aux personnages, d’essayer de les approcher et de dévoiler, autant que possible, leur histoire ; qu’ils soient de condition modeste ou qu’ils fassent partie d’une classe sociale plus élevée.
L’étude de la généalogie nous permet d’aborder l’histoire des liens familiaux en fonction des buts que l’on se fixe, c'est bien cela qui rend les recherches et leurs résultats si singuliers...
En remontant la branche paternelle de Louise, dans les années 1670, je fais la connaissance de Joseph Niel et de son épouse Madeleine d’Arcussia par l’intermédiaire du baptême de leur fille Isabeau Nielly née à Bras, dans le Var; elle est la deuxième enfant du couple mais aussi et surtout, une ascendante directe de Louise Aiguier.
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Curiosité
La féminisation du patronyme :
Ce phénomène n'est pas systématique cependant,lors de recherches dans des registres des XVIIe et XVIIIe siècles, on constate très fréquemment que les patronymes des femmes sont féminisés et cela en particulier dans le sud de la France.
Effet, en Provence, sous l’influence du latin, il s’agit d’une coutume bien installée.
Ainsi, Niel devient pour la fille nouvelle née Nielle, de la même façon on trouvera des filles Rebuffade issues d’un père Rebufat...
Néanmoins, on observe qu'il n'y a pas de « règle » grammaticale qui formalisent pour cette féminisation.
L’instauration de l’État Civil par Napoléon Bonaparte mettra un terme à cette habitude, du moins dans la rédaction des actes.
Cependant, dans les faits on continuera encore longtemps à féminiser les noms des femmes.
La pratique persiste parfois dans le langage populaire et la création des surnoms, elle se retrouve notamment dans Germinal,roman dans lequel l'épouse du mineur Maheu est appelée de façon informelle la "Maheude.
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L’ascendance de Joseph Niel est connue, au moins sur deux générations. En ce qui concerne sa descendance et les porteurs du patronyme Nielly, un travail considérable a été effectué par de très « anciens cousins », il ne reste rien à ajouter.
Quant à l'ascendance de Madeleine d'Arcussia, la facilité n'est pas de mise. je me suis très rapidement trouvée sur une voie sans issue, le genre d'impasse que l'on rencontre quelques fois et dont on voudrait sortir à tout prix, mais comment ?
Le mariage de Joseph Niel et Magdeleine d'Arcussia restait introuvable. Impossible alors de découvrir la filiation de Madeleine dans ce document qui, d’ordinaire, est très utile aux généalogiste.
Mes recherches ne pouvaient néanmoins s’arrêter là, un sentiment très fort me faisait présager une filiation intéressante de Madeleine.
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Décembre 2012 - Novembre 2013
Le temps me fait défaut, mais je garde l’idée de cette recherche en tête.
Novembre 2013
Comme une intuition, avec le risque d’aboutir à nouveau à une impasse, je décide alors de tenter le rapprochement avec une grande famille de la noblesse Provençale dont les articles et la généalogie occupent une bonne place sur la toile. J'allais essayer de rattacher " notre Madeleine" aux célèbres d'Arcussia d'Esparron. Mais rien de probant ne me permet de dire que Madeleine appartient à cette famille si ce n'est, peut-être, la proximité géographique des villages de Bras et Esparron.
A ce moment précis, la difficulté est réelle, la vaincre : un véritable challenge.
Une énigme ? Quoi de plus stimulant ?
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